La Journée contre l'homophobie et la transphobie vis-à-vis du sport (17 mai 2020)

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L’homophobie est très présente dans le milieu sportif. Le 17 mai a consacré la célébration de la journée contre l’homophobie. L’objectif de cette journée consiste à promouvoir des actions phares. Ces dernières sont tournées vers la sensibilisation et la prévention dans la lutte contre les actes de lesbophobie, l’homophobie, la transphobie et la biphobie. Dans un univers en pleine mutation, il faut axer les actions publiques sur la tolérance et le respect de la différence.

Un constat qui présente l’urgence des actions

Le monde du sport a cultivé au fil des années de fortes assises sur la performance et le culte de la personnalité. Cet état de choses a encouragé une forte présence dans cet univers de l’homophobie sur la grande généralité de ses formes. La réalité de ce milieu est qu’il est tourné à la gloire des actes de virilité, de patriotisme et des hautes performances.

Les cas de discriminations basées sur la lesbophobie, l’homophobie, la transphobie, la biphobie y sont alors fortement négligés. Il n'est donc pas rare de rencontrer ses écarts de comportements sur des sites de paris sportifs réputés comme https://www.parissportifcanada.ca/. Au cours de l’année 2018, on a remarqué une déclaration de onze cas d’homophobie dans toute leur généralité.

Les actions timides

Il faut noter que des associations et les fédérations ont depuis quelques années initié des actions qui sont de plus en plus palpables sur la scène sportive internationale. L’objectif qu’elles se donnent dans le monde sportif est de lever le tabou que présente l’homosexualité dans ses pratiques. La ligue de rugby a lancé une action forte par les hashtags #Plaquons l’homophobie célébrons la diversité.

Le constat est plus fort dans le milieu du football. Les statistiques montrent qu’un pourcentage de 23 % des acteurs est homophobe. Cela amène les autorités de la ligue à décider la suspension des matchs quand des chansons à connotation homophobes sont reprises dans les gradins.

Des portes de sortie

Des actions sont en train de se multiplier dans le temps. Elles sont traduites par des conférences et colloques. L’exemple parlant est celui qui a tenu en 2016 sur le thème ressemblant le sport et l’homophobie.

D’autres préfèrent les actions radicales comme celles actions judiciaires. Le collectif Rouge direct en a fait son cheval de bataille. Il s’est donné la mission de faire des alertes vibrantes sur les cas de discriminations et des paroles qui donnent lieu à des ramifications dans l’homophobie.

L’autre action qui a le plus de répondant est le coming out des acteurs sportifs qui initient des séances de sensibilisation sur cette question dans le sport. C'est notamment le cas de cette journée de l'homophobie qui est relayée sur https://anestaps.org/2020/05/17/lhomophobie-dans-le-sport/. Cela est un fait plutôt rare dans la pratique. Il faut néanmoins retenir l’effet retentissant de la sortie de Gareth Thomas. Les répercussions sont parfois lourdes. C’est sûrement la cause de la réticence des sportifs.

L’impact des Gay Games

Les gays gammées sont un rendez-vous sportif qui rassemble les athlètes et les artistes qui appartiennent au monde des lesbiennes, des gays, des transgenres. Ils sont guidés par les valeurs du respect, de la diversité, du partage et de la solidarité. Ne basant pas les activités sur la performance technique, elle offre une grande visibilité à l’acteur sportif qui est des LGBT. Le prochain rendez-vous est pour l’année 2022 à Hong Kong.